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les kabyles de sicile

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Notre kabylie

Ouardia l- Lounis : l'amour du pauvre

 
La beauté ravageuse de Ouardia était légendaire et faisait pâlir les astres.
 
A sa vue, les gens l'admiraient et se retournaient sur son passage. Tout le monde voulait la saluer. L'eau de la fontaine battait la mesure, les oiseaux chantaient , les branches d'arbre se prosternaient .
 
Que de louanges sur sa beauté! 
 
Sur  le chemin de la fontaine, dans une démarche féline, aux pas tantôt nuancés tantôt cadencés, elle portait une cruche  à son dos. A l'eau claire de la source , elle retroussa les manches et  remonta ses bracelets, pour se rafraîchir le visage. Elle but dans les paumes de ses mains pour se désaltérer. Elle trempa ses pieds. Elle rinça la cruche et la posa délicatement sous le flot pour la remplir.
 
Chemin faisant, dans son regard de velours, avec son sourire de douceur, elle salua les passants de sa voix envoûtante. Elle avait le mot pour plaire.
 
Dans les champs et  les prairies , certains bergers caressaient leur flûte  et entonnaient des airs mélodieux et des paroles mettant en valeur les charmes et la beauté de Ouardia. Ces chansons sont encore reprises dans les fêtes, de village en village, en boule de neige , ces neiges éternelles du haut Djurdjura qui veille sur Tizi-Hibel:
 
"Ouardia l-Lounis
Igavgha wuliw
Mi tid smektagh
Ijah errayiw"
 
L'élue des filles du village, était la convoitise de Mohand Arezki. 
 
Ce jeune homme  aimait très fort Ouardia. Il en était fou amoureux  et vaincu par la dépendance pour cette femme. Quand il la voyait,  son coeur battait la chamade. Il le sentait vouloir sortir de sa poitrine pour s'emparer d'elle.
Fuyant la réalité au quotidien, il égaya sa vie de chimères.
Dans son imaginaire, il rêvait de vivre avec elle, d'amour et d'eau fraîche, habitant une chaumière dans l'empire de la misère.
Troubadour, il chantait:
 
"Txilem a yemma
Riyid l jawab
Aghiyid taqccict
Ukud nem âjab
Anezdegh atemmu
Elqewt ad-enjab"
 
Il voulut faire comme tout le monde, et alla demander la main de Ouardia à son père. Celui-ci refusa le jeune homme pauvre . 
Fou de colère, il prit le chemin  de l'exil à la recherche de la fortune . 
 
L'exilé de circonstance revînt bredouille et trouva sa bien aimée mariée. Ouardia épousa, contrainte par son père, un vieux monsieur riche d'une contrée lointaine. 
 
Sur les routes, Mohand Arezki erra pitoyable, victime de sa passion. Il devînt la risée des enfants qui le poursuivirent en chantant  le sobriquet:
 
"abuh a-l ghaci
Mohand Arezki 
D-ahcayci" 
 
Mohand Arezki naquit pauvre, vécut pauvre et mourut pauvre.
 
 
                                                               Malika Domrane
                                                                

 

Bonne Année

 

Du haut du Djurdjura, recouvert de son manteau

immaculé de l'empreinte de son passé triomphant, je viens, enveloppée de mon burnous blanc immaculé de l'élan de son futur confiant, vous saluer de la cime de ma capuche, au contenu chauffant, au contenant coiffant, et vous présenter à chacune et à chacun, grands et enfants mes meilleurs voeux pour l'année 2008.

Malika Domrane

 

Mes vacances: la sensation d'un goût d'inachevé

 

Je suis heureuse de revenir en  kabylie.

 

Mon bonheur ininterrompu n'a pas de nom dans ce pays pour lequel le cordon ombilical n'a jamais été rompu. L'instinct me rappelle sans cesse à ma terre natale.

 

Enfin chez moi dans mon élément!
Les messages affluent de partout , mes fans et mes amis m'invitent à partager les bons moments avec eux. 

 

En effet, je mue et fais peau neuve.

 

La beauté des paysages , le salut majestueux des montagnes, le soleil de plomb étaient au rendez-vous pour me souhaiter la bienvenue.

 

Enfin, je suis ravie de me retrouver à Tizi-Ouzou dans ma maison, à laquelle j'ai fait une toilette nuptiale sous la bienveillance du Saint tutélaire. J'ouvre grand les fenêtres pour respirer un bol d'air. Ouf! Quel soulagement! Que de bonheur !

A Ath Ouagnoun, j'ai découvert l'histoire d'une femme émérite qui alterne le charme la beauté et le courage du passage à l'acte dans une  kabylie protectrice.          Poétesse, elle a la magie du verbe et de l'élocution.

 

Bienfaitrice, elle s'occupe des petites gens.

 

Pédagogue, elle prend en main les enfants des autres. Maîtresse de la tribu, elle dicte les règles de vie et les fait respecter.

 

Défunte, méconnue, cette amazone Kabyle me fait penser à une certaine Fadhma N'soumeur.

 

Yema Hadja paix à ton âme. 

 

 

 

La voiture qui me transporte se dirige alors vers Ait Idjeur. Je contemple la région et marque une halte à asif userdun,  à Bouzeguène centre et à Chellata pour le plaisir des yeux.

 

 

 

A Azazga, j'ai eu le plaisir d'azuler rapidement Boualem Rabia, poète et écrivain.

 

 

 

A Akbou, j'ai rencontré Abderahmane Bouguermouh, ce grand cinéaste.

 

Quelle fut ma peine de le savoir vivre en marge, dans un retrait social et culturel volontaire, car déçu par l'attitude de ses amis, ses prétendus amis.

 

Cette situation me rappelle une de ses lettres dans laquelle il m'a écrit "qu'il est le dernier cardon dans un bouillon de culture, maintenant acide. C'est dur, je l'observe et j'ai mal.

 

Laissé pour compte par les instances méprisantes, aujourd'hui cet homme de culture est réduit au silence. Le rideau tombe . Chut! Silence! Il ne tourne plus. Quel gâchis?

 

Il me semble bien qu'il est le premier à tourner un film kabyle, la colline oubliée! Ah! Parlons d'oubli!

 

 

 

Passons par Bougie, j'ai salué Yema Gouraya.

 

 

 

Tant à l'aller qu'au retour, les bons souvenirs émergeaient en moi. Je les ai revécus comme dans le bon vieux temps.

 

 

 

A Yakouren, j'ai retrouvé un vieux réflexe de petite fille, j'ai bu dans mes mains à la source de la fontaine fraîche.

 

 

 

A Azeffoun, je m'y suis rendue en famille, j'ai fait profiter à mes enfants cette belle plage ainsi que de manger du bon poisson, excitant par leur saveur nos papilles.

 

A l'approche de son village, j'ai eu une pensée pour Hanifa cette grande dame de la chanson kabyle à la voix d'or.

 

 

 

J'arrive à Tizi -Ouzou, je rentre chez moi.

 

 

 

Je ne me suis rendue cette fois-ci à Tizi-Hibel mon beau village natal, ma mère s'est déplacée elle-même à Tizi-Ouzou, chez moi. La nuit s'y prête, nous avons évoqué

 

toutes les deux tant de souvenirs, un grand besoin de parler.

 

Le temps a fait son oeuvre. Ma mère a pris de l'âge. Elle se ratatine de plus en plus.

 

La vie est ainsi faite, chacun son jour, chacun son tour.

 

J'ai une larme au coin de l'oeil.

 

 

 

Quelques jours plus tard, invitée par des amis, je me suis rendue à Alger et sur la côte algéroise Zeghalda.

 

Je les remercie pour la nourriture digestive et intellectuelle que nous avons partagée. Nous nous sommes réjouis.

 

 

 

Dans ce bas monde décrié par tous, je peux affirmer l'existence de l'amitié et de la solidarité: Je les ai rencontrées auprès de mes ami(es) fidèles.

 

 

 

J'ai profité de mon séjour en kabylie pour déguster les plats traditionnels mijotés par mon amie Djami et ses filles, dans une ambiance conviviale.

 

 

 

Je ne peux finir le récit de mon périple sans me rappeler la joie de prendre à pleines mains le panier de figues fraîches de ma tendre et chère mère. Je me sens momentanément comblée.

 

 

 

Le retour sur Paris se profile à l'horizon. Je termine mes vacances, avec la sensation d'un goût d'inachevé...

 

 

 

 

 

 

 

                                       Paris le 31 Août 2007

 

                          

 

                                             Malika Domrane

 

 

 

 

Les mélopées: vocation et évocation

 
De ce pas,  je me presse de fouler la terre marocaine, berceau de la tradition ancestrale.
                                  
J'aspire à la découverte de la richesse de cette culture millénaire, à travers ces beaux paysages et ces merveilleux sites.
 
Je recherche du tréfonds de mon âme les racines de ces chants berbères. 
Je trouve mon inspiration dans les complaintes de femmes de montagne, repères et valeurs identitaires, elles sont les gardiennes de la mémoire des traditions. 
                             
Silencieuse, je serai  attentive à cette terre vestige de tant de civilisations .
 
Que l'écho de ma voix résonne  et revienne tel un balancier porteur de message d'espoir et de liberté.
 
Amazighement vôtre,                                                       
 
      Paris le 03 juillet 2007 Malika Domrane
 
 
                                  

 

Slimane Azem Voce eterna

 
Kabyle del cantante e del Poet, Slimane Azem sopportato il 19 settembre 1918 in Agoni Ggeghran e morto il 28 gennaio 1983 in Moissac (Tarn e il Garonne). Slimane Azem arriva in Francia dal 1937 ed inizia un'immersione iniziale nei torments del exile. La relativa prima canzone: Mûh ha ha Mûh dedicato all'emigrazione sembra a partire dall'inizio degli anni 1940, sarà usato come preludio all'rich e repertory variato che si estende su quasi un - metà - secolo. Dal punto di vista del relativo soddisfare, questo repertory presenta le rassomiglianze che colpiscono a quella di se Mohand, grande kabyle del poet del secolo di XIXe. In una socio-storia differente di contesto, Slimane Azem, effettivamente, rappresentato per il secolo di XXe che cosa se Mohand avesse luogo per il secolo scorso: il testimone privilegiato di un mondo che vola nelle luci vivide, di un'azienda di cui le basi erano approfondito agitato e di cui i valori esitano - anche se se a volte si irrigidiscono - di fronte a quelli, relentless, del sistema del capitalista. Il repertory di Slimane Azem - con l'immagine dell'azienda che traduce - è approfondito così attraversato da queste sollevazioni; il relativo insieme dei temi è, a tale riguardo, completamente significativo. Sulle settanta… canzoni elencate in 1979 (Cf Slimane Azem: Izlan ha pubblicato da Numidie Music) e che fa questo repertory, più metà è dedicata a questa inversione dei valori con il ghaleb molto evocative di Ilah di titoli, il yeqleb di Kulci : Il dio di Ô, tutto è tura invertito di volontà di Zzman yexxerwed : i tempi, ora, sono tebberwi disturbato di Terwi : tutto è senso parte-sotto. In queste canzoni di caos, lo zik (precedentemente) è opposto basicamente al tura di volontà (oggi). In questo uragano che si rompe, niente fuoriesce il turbinio: è medio il regno degli interessi “della pancia„ (aàbûd ) cioè, dei soldi (idrimen il ), del selfishness, ecc materiali con il detrimento del honor (nnif), la solidarietà agnatic (tagmat). Ciò che scoppia carts tutto il relativo procession delle malvagità, delle miserie di cui: l'impoverimento, l'alcool (hafid ha ha il settâr il , ccrab il  del tissit N di yi di berka), ecc di fronte ad alcool, Slimane Azem oscillano sempre, così come se Mohand, fra la trasgressione e il repentance. Infine davanti la forza della valanga rende inoltre il rapporto fra i sessi, il rampart ultimo della struttura sociale e Slimane Azem per descrivere, a volte con umore, a volte con un'ironia caustica, questi su quale le donne riescono ad uomo quello d'ascesa (tmettût di terna di vittoria di mergaza D di lalla: piantano l'omelette che è dominata (E) dalla sua moglie). Poiché sono buoni i valori dell'azienda tradizionale che Slimane Azem difende, con il requisito dal dio d'evocazione con il rinforzo grande; la dimensione religiosa - senza essere dominante - è incontestably presente nel relativo repertory. Tuttavia, questa descrizione di un mondo apocalyptic quasi - anche se ricorrendo - non ha exclusiveness nel lavoro in Slimane Azem; era e rimane per una generazione intera dei Kabyles - eccedenza tutta - il poet del exile: il relativo evocation di Kabylie, decency molto impressionato, ricorda il dolore di una ferita è rimasto a sharp, testimonia alcuno alle canzoni come: del aberrani del aghrib D:  ifilelles ay exiled e stranieri del afrux: lo swallow del ô, il messaggero dell'uccello  che il tamurt-iw aàzizen ha: ô il mio paese caro . Azionato nel turbinio del mondo moderno, Slimane Azem non è stato soddisfatto per prendere il rifugio nel petto dubbio dei valori tradizionali, il relativo grande aperto occhiata sul mondo e li lasciamo doverli dei poems allineare… di internazionale politico in quale il tono prontamente satirical non deteriora di qualche cosa l'occhiata di acutezza: sustâ di nili del macaw del amek? Come potremmo essere bene? . In più tebberwi di terwi: tutto è senza parte superiore qui sotto  è nella stessa vena. Dovrebbe essere specificato che Slimane Azem, disegnante dalla vecchia eredità di Berber, “fatto parla„ gli animali, armi sottili ma appena essere inarcato con un ghayu politico acido del babza di critica: il tlata del pappagallo yeqjan: i tre cani . In quanto contrassegna tradizionalmente una fedeltà indéfectible con il protestor del carattere del kabyle di poesia, una delle relative ultime canzoni greets con luce vivida e un titolo molto evocative: (was* di yuli del teqbaylit del ghef: sul Kabyle (o su Kabylité) aumenta il giorno), l'emersione del reclamo culturale di Berber ai tempi della primavera 1980. Infine in questo repertory ampio, ricco e pieno con le sfumature, un'assenza totale quasi della poesia lyric è notata, quando questa funzione è effleuré, esso è esso soltanto dalle chiavi estremamente discrete; è determinato che questo silenzio deriva da una scelta, forse è questo il tributo che il poet accosente per rendere per rompere il taboo relativo alla canzone, perché è segnalato che Slimane Azem ha avuto la preoccupazione di challenging a loro suo per mezzo di canzoni che potrebbero essere ascoltate “in famiglia„, esso conformes tous st-à-dire règles de la bienséance aus. dei punti dell'en di E.
 
Luglio 2007  R.Arkam

 

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